Pierre OUTIN 1840-1899 "portrait du chien Starck" huile sur toile signée en bas à droite.

Ecole Italienne du XVIIIème ange baroque jouant du violon, bois laqué et doré.

Ecole Italienne fin du XIX "Allégorie de la peinture" toile imitant la mosaïque dans un cadre laqué noir décoré de rosaces (107cm x 189cm)

Sculpture "Saint Louis" en chêne sculpté et ciré" époque XIX

Fauteuil trône en bois doré sculpté style Cathédrale, médaillon portrait de reine en étain, tampon de la maison Eugène Dienst et fils à Paris 86 rue du Fbg St Antoine (exposition universelle de 1871)

Meuble cartonnier en placage d'acajou, acajou moucheté, filet de palissandre, un tiroir en ceinture en partie haute, rideaux faisant apparaître 3 cartons, une tirette et deux vantaux dissimulant 6 cartons, peut être travail étranger d'époque Transition.

lanterne en bronze doré de style Rocaille Louis XV, verres galbés anciens, 3 bras de lumières époque fin XIXème

Paire de meubles à hauteur d'appui, en bois de placage, incrustation de panneaux de laque, bronze et émaux ouvrant par une porte et un tiroir en ceinture, Suède fin XIXème début XXème

Lustre cage en bronze doré ciselé de style rocaille Louis XV, orné de pampilles et treillage de perles, 10 bras de lumières époque N.III

Anatole DEVOSGE Dijon 1770-1850 "Alcibiade emportant sa femme Hipparéte devant l'archonte" huile sur toile dans son cadre d'origine, tableau du Salon de 1801.
Fils de Claude-François III Devosge, il fut l'élève de son père, puis de David.Ses premières œuvres "Sapho inspirée par l'amour"1795 et "l'innocence en danger" gravée par Copia en 1798 décèlent l'influence de Prud'hon.Puis, il subit l'ascendant de David et se conforme aux théories de son maître.Vers la fin de sa vie il paraît avoir été sensible à la mode romantique.
Il succéde à son père en 1811 comme directeur de l'école des Beaux-Arts de Dijon où il enseigne le dessin, ce musée expose quelques esquisses néo-classiques peintes par lui.
Notre Œuvre monumentale aux figures théâtrales: Alcibiade et Hipparète huile sur toile a figuré au salon de 1801 d'après le dessin préparatoire lavis de bistre sur papier blanc crème signé et daté A.DEVOSGE 1800 et conservé au musée de Dijon
Le thème:
David imposait à ses élèves la lecture de Plutarque pour inspirer de mâles vertus et les inciter à choisir dans les vies des hommes illustres des scènes dignes de la grande peinture.
Voici l'anecdote contée par Plutarque:
"Hipparète: femme d'une grande vertu et qui aimait son mari, s'affligeait de ses torts envers elle et de son commerce avec des courtisanes étrangères et athéniennes .Elle sortit de sa maison et se sauva chez son frère. Alcibiade ne s'en mit point en peine et continua sa vie licencieuse. L'acte de divorce devait être remis chez l'archonte, non point par d'autres mains, mais par la femme en personne. Hipparète se rendait chez le magistrat pour obéir à la loi. Alcibiade accourt: il la saisit par le milieu du corps et l'emporte chez lui à travers la place publique sans que personne ose lui faire obstacle ou la lui enlever. Elle demeura dans la maison de son mari jusqu'à sa mort"
Anatole Devosge a transcrit ce texte avec une scrupuleuse fidélité, sur cette œuvre à gauche l'archonte assis sur une estrade, s'attend à recevoir l'acte de divorce. Au centre, Alcibiade a saisi sa femme et s'apprête à l'emporter. Autour d'eux, la foule marque sa surprise pendant qu'un homme à la longue barbe (Socrate également amant du bel Alcibiade) encourage un jeune couple, au fond l'Acropole.

Paire de girandoles à 4 bras de lumière en bronze redoré et boules de verre en pampilles style Louis XV époque N.III

Bergère dite en confessionnal en noyer mouluré, travail provincial d'époque Louis XV(petits bout de pieds refaits)